Panamza/Egalité et Réconciliation: Stop à la désinformation sur l'affaire Said B.

 

 

"Puisque la victime du crime est marocain (un "arabe"), et que ses agresseurs sont des juifs (soit disant "anti-arabes et musulmans"),  ils qualifient ce drame de meurtre raciste, afin de mieux l'instrumentaliser."

 

MEURTRE OU FAIT DIVERS ?
L'affaire Said Bourarach n'est pas un meurtre, mais un crime qualifié par la justice de "violences volontaires en réunion avec usage d'une arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner."


Lors du procès, le jour du délibéré, personne n'a contesté cela, car rien dans les faits ne permet de dire le contraire. Et vu les peines auxquelles étaient condamnés les 4 accusés, la décision du juge a même été applaudie par la grande majorité des gens qui réclamaient "Justice pour Said", en signe d'approbation et de satisfaction.


Seul bémol ce jour là, deux des coupables, Dan Lampel et Lucien Dadoun n'étaient pas sur le banc des accusés. Ils s'étaient enfuis (probablement en Israël), afin de ne pas avoir à répondre de leur crime devant la justice de notre pays, qui les condamnaient à des peines respectives de 9 et 6 ans.


L'affaire Said B. n'est donc pas un meurtre. C'est un fait divers qui s'achève en drame : La mort d'un père de famille, d'un vigile qui s'est noyé après avoir sauté à bout de souffle dans le canal de l'Ourcq, pour tenter d'échapper à ses agresseurs.

Paix à son âme.


Mais voilà, l'association d'Alain Soral, Egalité et Réconciliation, et Panamza, un média indépendant, en ont décidé autrement. Ainsi, ils continuent de diffuser des mensonges réitérés maintes fois pendant les cinq années qui ont suivi le drame, et qui ont permis de manipuler un grand nombre de personnes (dont les membres de LA RAZIA), en vue d'instrumentaliser L'affaire Said B.


E.R qui relaye des articles de Panamza dans lesquels il s'agirait d'un homme retrouvé mort dans un canal, dans lequel l'auraient jeté ses agresseurs alors qu'il avait perdu connaissance après qu'ils l'aient roué de coups (causant 38 hématomes découvert lors de l'autopsie), et qu'ils lui aient introduit du gaz lacrymogène dans les poumons :

 

(les autres articles de Panamza sont en lien sur le site de E.R.)
(les autres articles de Panamza sont en lien sur le site de E.R.)

En parlant de "détail particulier concernant des "traces d’ecchymose" sur les épaules, sur le menton et dans le dos. Des traces qui seraient "non significatives", précise curieusement le rapport d'autopsie.", Panamza nous rappelle ces traces dans le dos et sur les épaules qui correspondaient à des "coups de taser", selon des personnes qui possédaient le dossier durant les cinq années qui ont précédé  le procès (dont Nathalie P. la veuve de la victime), .


Panamza qui s'appuie sur le témoignage de la veuve de Saïd Bourarach, dont nous savons depuis 2015 qu'il n'est pas du tout fiable, puisqu'il est avéré qu'elle à gravement menti, même après le déroulement du procès *.


Ainsi que sur celui du policier "Stéphane Pelliccia qui affirma le lendemain des faits que le vigile avait été vraisemblablement jeté à l'eau". Supposition qui fût vite balayée pas les témoignages des deux agents de la SNCF qui ont vu Said se jeter à l'eau **.

Et dans les rapports des policiers livrés au dossier aucun agent ne contredit leurs témoignages.

 

Panamza pose la question :
"A quel moment des coups portés sur un homme font-ils sens ?"
A quoi nous répondons ceci :
A partir du moment où ils sont une réalité, et non le fruit de l'imagination.
Car d'après le rapport d'autopsie il n'y a jamais eu traces de 38 hématomes, ni de bombe lacrymogène vidée dans les poumons, ou d'usage d'un taser. Tout ceci n'est que fiction***.
Raison pour laquelle, là aussi, personne n'a osé remettre en question le rapport d'autopsie lors du procès.

De plus, la circonstance aggravante de crime raciste n'a pas été retenue par la justice.

Or, que nous racontent E.R et Panamza ?

L'HISTOIRE DU MEURTRE RACISTE

Après avoir vérifié qu'il ne s'agit pas d'un meurtre, voyons si nous pouvons retenir le caractère raciale de ce crime.

 

On nous dit que cette affaire est l'histoire d'un homme poursuivi par quatre agresseurs voulant le tuer parce qu'il est arabe et musulman.


Mais que (bien évidemment) Sylvie Moisson - "Une magistrate chargée de l'instruction et cajolée par un défenseur radical de la Ligue de défense juive", Sammy Ghozlan - "représentant ultra-sioniste de la communauté juive de Seine-Saint-Denis", la journaliste Caroline Fourest, et les journaux Le Monde et Le Parisien, "ont rapidement évacué le caractère raciste de L'affaire".

Ce pour nous montrer que cette version est celle du "camp sioniste", en opposition au camp E.R, Panamza, etc..., qui sait que c'est un meurtre raciste.

 

Le décor est donc planté, d'un côté les méchants, ceux qui nous mentent ("toujours"), et de l'autre les gentils, qui connaissent la vérité qu'on nous cache.

Mais est ce vraiment aussi simple ?
Et si c'était "les gentils" qui nous mentent et qui cherchent à nous manipuler ?


Alors voyons quelles sont les preuves sur lesquelles ils s'appuient pour faire de ce crime un meurtre raciste :
Selon "les gentils", l'affaire serait un meurtre raciste camouflé parce que Sammy Ghozlan, un proche de la LDJ, à un "dîner républicain" de la communauté juive de Seine-Saint-Denis qu'il avait organisé en décembre 2013, a offert des fleurs à la magistrate chargée de l’affaire Bourarach, Sylvie Moisson (également chargée de l'affaire Bouyed et Zyad) qui réfuta rapidement toute "connotation raciste ou religieuse" dans les actes commis par les agresseurs.

Sous entendent-ils que la raison de cette délicate attention soit la complicité de la magistrate avec les accusés juifs et "leurs réseaux", en remerciement pour service rendu dans cette affaire ?

 

Sylvie Moisson et ses confrères d'Île-de-France qui s'étaient rendus à une réunion d'information sur la lutte contre l'antisémitisme avec les magistrats, organisée par Roger Cukierman (président du Crif).

Ce qui permet toutes les suppositions, mais ne constitue toujours pas une preuve de racisme dans cette affaire.

 

Sachant que Sylvie Moisson n'avait aucune autorité dans la qualification de crime raciste (ou pas), car c'est à la chambre d'instruction qu'incombe cette responsabilité. Elle n'a donc fait que donner son avis.

 

Toutefois, ces "révélations" permettent d'alimenter les fantasmes de tous les antisionistes complotistes, et de nourrir la légende du meurtre raciste que les sionistes radicaux veulent cacher à l'opinion publique, quitte à corrompre et/ou faire pression sur la justice française.


Et quand il est dit "que la motivation raciste ne peut pas exister puisqu'il n'y a pas eu d' insultes à caractère racial entendues par les témoins.", cela veut simplement dire que faute d'autres preuves, des insultes racistes auraient pu permettre la qualification de crime à caractère racial.


LDJ
Lorsque Panamza présente la LDJ comme "un groupuscule ultra-sioniste d'extrême droite réputé pour ses agressions anti-arabes lors de manifestations", il dit vrai.

Mais il omet de dire que ce groupuscule ultra-sioniste agresse surtout les gens parce qu'ils critiquent un peu trop Israël et qu'ils soutiennent plus ou moins activement le peuple palestinien dans sa lutte pour la liberté.


La LDJ s'en prend donc à des français de souche, à des français d'origine européenne ou maghrébine, à des français juifs, chrétiens ou musulmans, à des groupes pro-palestiniens et/ou antisionistes (avec parfois, l'aide des antifas), et à des lieux tels que des librairies, des salles de spectacle et des Mairies; bref, à tout ce qu'ils considèrent comme l'ennemi d'Israël et du peuple juif, allant jusque l'usage de l'extrême violence.


Rappelons que l'un de leur membre lors d'une manifestation organisée par le CRIF en Avril 2002, a tout de même poignardé un commissaire de police**** (qui n'est pas un "arabe"), avant de s'enfuir en Israël (lui aussi), d'où il n'a jamais été extradé vers notre territoire (on a l'habitude).


En ce qui concerne les responsables de la mort de Said B., pour appuyer la version du mobile raciale, Panamza cite Willy Le Devin, journaliste de Libération :
"Les services du renseignement intérieur sollicités après les faits ont bel et bien retrouvé trace de l’engagement du groupe de Pantin, et de Dan L., à la LDJ en 2008, au moment de l’affaire de la rue Petit De source policière toujours, Dan L. et son frère Michael avaient fait savoir à la LDJ qu’ils étaient disponibles pour faire le coup-de-poing contre les jeunes qui avaient tabassé les membres de leur communauté."
Implicitement, Panamza cherche à nous convaincre de la dimension raciale de ce crime avec ce syllogisme :
La LDJ est une milice raciste, Dan Lampel est en "connexion" avec la LDJ, donc Dan Lampel est raciste.

 

Or, ce que nous dit Willy le Devin c'est que Dan Lampel (âgé de 17 ans) "au moment de l’affaire de la rue Petit où 3 jeunes juifs avaient été agressés alors qu’ils se rendaient dans une synagogue", avec son frère Michael, ont "fait savoir à la LDJ qu’ils étaient disponibles pour faire le coup-de-poing" contre les agresseurs.
Et c'est le contexte qui compte ici. Dan Lampel et son frère n'ont pas fait savoir à la LDJ qu'ils étaient "disponibles" par idéologie. Mais que suite à ce que l'on nous présentait comme l'agression de 3 personnes parce qu'elles sont juives, l'adolescent qu'il était et son frère ainé ont proposé de participer à la défense de leur communauté, ce qui peut se comprendre. 

 

Panamza cite encore Willy le Devin :
"Dan L. se défend d’être un «sioniste virulent». Les propos injurieux sur sa page Facebook sur les musulmans, et son adhésion à des groupes tel «Le sionisme par passion» sont pourtant explicites. Plusieurs autres pages Facebook mentionnent l’appartenance de Dan L. à des groupes tel que « Le sionisme par passion, le judaïsme avec fierté », ou encore « Israël n’a volé la terre de personne, c’est notre terre ».
Mais cela suffit-il à prouver que Dan Lampel est un raciste qui a voulu tuer Said B. parce qu'il était arabe et musulman ?

 

Grâce à de tels syllogismes on pourrait tirer n'importe quelle conclusion.

Par exemple :

E.R. est pro FN, Panamza est lié à E.R, alors Panamza est pro FN.

 

Tout à fait le genre de raisonnement qui mène à des résumés dont notre "ennemi commun" use à tout bout de champs pour titrer ses conclusions hâtives et dénigrer ses adversaires.


Et sachant que tous les sionistes ne sont pas racistes (et qu'il existe d'autres différences entre eux), dire que les frères Lampel sont racistes parce qu'ils sont  sionistes nous paraît aussi être une conclusion beaucoup trop facile.

 

Enfin, on nous parle d'un certain membre de la LDJ prénommé Maxime interrogé par Streetpress, qui dit que "deux des agresseurs" de Said B (sans citer lesquels)  étaient bel et bien membres de la LDJ. Un "témoignage" qui n'a aucune valeur juridique.

 

Et aucun de ces syllogismes et ces suppositions n'ont valeur de faits établis, ou ne constituent la preuve de l'adhésion des 2 frères Lampel au radicalisme de la LDJ.

 

De plus, Willy le devin ne dit pas que c'est un meurtre raciste. Il reconnaît même "qu’il semble que l’engagement de Dan L. à la LDJ se soit cantonné à de simples paroles."

 

Et quand Panamza nous dit que "Faute d'une véritable enquête de personnalité, les relations des agresseurs avec la LDJ n'ont pas davantage pu être établies", c'est aussi faux.
Le dossier juridique montre que toutes les enquêtes de personnalité ont été finalisées et sérieusement menées.


Alors quelles sont les preuves que Dan Lampel est vraiment raciste, et que le mobile du crime est bien raciale.


DAN LAMPEL RACISTE ?
Panamza nous dit que Le Courrier de l'Atlas rapportait que "début 2011, quelques mois après être sorti de détention provisoire, selon une autre source judiciaire, Dan Lampel a agressé un gardien de square noir, et aurait selon des témoins proféré des propos racistes à son encontre. Pour cette affaire, Dan Lampel a été condamné à une peine de prison avec sursis."
Mais le caractère raciale de l'agression a-t-il été retenue par la justice comme étant le mobile ?

 

Et Panamza insinue-t-il que Dan Lampel était coutumier de ce genre d'agressions raciales, qu'il était connu pour ce genre de faits, et que par déduction, il a tué Said B. pour les mêmes raisons ?

 

Encore un Syllogisme ?


Dan Lampel qui dit ne pas être un raciste, et avoir "des copains musulmans, des amis noirs."
L'un d'eux témoigne sur facebook :

Mounir vs Maxime = 1 partout

 

S'il y avait eu des actes odieux de barbarie tels que ceux qui ont été inventés pour servir la version complotiste de l'affaire et la faire passer pour un meurtre raciste, si Said B. avait été jeté dans le canal inconscient afin qu'il s'y noie, ou si l'acharnement les avait menés a attendre que Said B. ressorte de l'eau pour l'achever après qu'il y ait plongé pour leur échapper, il y aurait alors des éléments sérieux qui permettraient de soupçonner les agresseurs d'avoir voulu tuer Said B. parce qu'il était arabe et musulman, poussés par la haine raciale et religieuse.

 

Mais de tous les témoins, aucun ne corrobore la version de meurtre raciste.

Et "Aucun des témoignages recueillis durant l'instruction n'a permis d'asseoir la motivation ethnique ou religieuse de l'altercation qui a conduit à la mort de Saïd Bourarach."

 

UNE RACAILLE
Panamza ne dit pas que Dan Lampel est quelqu'un qui se met très vite en colère.
Car d'après les résultats des tests psychologiques fournis dans le dossier, Dan Lampel a des problèmes de violence.

 

Mais Dan Lampel n'est pas seulement connu comme quelqu'un de violent qui démarre au quart de tour, comme on l'a vu dans l'agression de Said B. et du gardien de parc.

Il trempe aussi dans plusieurs business, une vraie racaille.

C'était déjà le cas lorsqu'il fût condamné en France pour détention de fausse monnaie.

 

Et voilà que Alyaexpress-news nous informe sur les déboires de Dan Lampel en Israël (ce qui confirme bien qu'il s'est réfugié là bas).

 

 

Celui ci aurait eu affaire à plusieurs reprises a la police de son pays d'acceuil :

 

"La police Israëlienne a également affirmé que Dan a commis une série de délits en Israël ... Il y a un mois, le 25 Décembre 2016, le bureau du procureur a déposé une demande au tribunal, en déclarant que Dan devait être extradé vers la France. Il n'y a pas eu besoin de l'arrêter, car le jeune homme a été arrêté en même temps pour être en possession de 95 grammes de drogue."

 

CRIME OUI, MEURTRE RACISTE NON !

 

Quiconque s'est penché sérieusement sur le dossier sait qu'il n'y a rien à cacher : ni meurtre, ni racisme.

 

Car dans cette affaire les faits réels ne permettent aucunement d'établir le mobile raciale.

 

Et ce n'est pas parce que Caroline Fourest, Sammy Ghozlan et Consors disent que ce n'est pas un meurtre raciste que c'en est un.

 

Les propos tenus par les gens sur lesquels s'appuie Panamza sont loin de démontrer que la motivation du crime est raciale ou religieuse.

 

L’avocate de la famille Bourarach, Me Dominique Cochain, par ailleurs avocate de nombreux dossiers contre la LDJ, nous confirme que "le mobile du crime n’est pas raciste".

 

E.R, Panamza et d'autres ont menti quand ils disaient que c'était une affaire de meurtre, et continuent de mentir en disant que c'est un meurtre raciste.

 

D'ailleurs, Les seules motivations qui nous sont encore inconnues sont les leurs.

 

Lors du procès le frère et la nièce de Said B. déclarent à un journaliste de Libération qu' "Ils déplorent la récupération qui a été faite de la mort de leur frère et oncle."

 


LA RAZIA